Le GDSA21 propose le samedi 19 Octobre 2024 à DIJON une conférence avec le chercheur Jean-Marc BONMATIN du Centre de biophysique moléculaire du CNRS sur l impact des pesticides sur la biodiversité et particulièrement sur l'abeille, notre centre d’intérêt.
Cette information est d'autant plus nécessaire avec la révision récente du plan Ecophyto 2030, notamment suite au changement de l instrument de mesure des usages en produits phytosanitaires. (HRI1 à la place du Nodu)
Réservez cette date, le programme et la salle précise vous serons communiquées ultérieurement.
Un premier nid primaire nous sa été signalé sur Dijon allée Robert de Lavignette (nid à J+6) et détruit par le particulier.
Scannez bien avec vos yeux tous les recoins de vos bâtiments!.
Nous rappelons qu'à ce stade, les nids peuvent facilement être détruits en les écrasants avec une planchette la nuit tombée (pour être sûr que la reine soit dedans).
Un échange très instructif sur le PCR a été partagé par le GNTSA (Groupement National des Techniciens Sanitaires Apicoles) lors de la dernière AG.
Le Dr vétérinaire Margot Camoin a présenté le bilan de l'infestation en 2024 du PCR à la Réunion en nous parlant notamment de leur lutte raisonnée dans les ruchers (plus de destruction systématiques des ruchers infectés)
On voyage ensuite à plusieurs milliers de kilomètres au Canada avec la présentation du Dr vétérinaire Julie Ferland sur l'infestation du PCR au Québec après un bref rappel de l'apiculture souvent transhumante dans son pays comme aux USA.
Le PCR est arrivé aux USA en 1996 et les premiers cas signalés au Canada en 2002.
Plusieurs sites ponctuels ont été gérés (2014, 2017 notamment) sans véritable épidémie. Mais en 2020 la catastrophe arrive comme une bombe: une importation par un marchand d'essaims d'un lot de 600 ruches contaminées au Canada inondant tout le Canada, avec des dizaines de sites contaminés. Grace à une administration vétérinaire exemplaire, l'infestation a été en grande partie maitrisée.
Plusieurs réflexions pour l'Europe et la France sont à évoquer avec ce retour d'expérience.
- le climat du Québec est évidemment très différent de la France avec des hivers plus que rigoureux. Par contre, cela facilite la gestion du PCR en le contenant une bonne partie de l'année dans les ruches. Avec un climat européen, on peut parier pour une infestation sûrement plus facilitée.
- le deuxième aspect, c'est cet évènement brutal en mai 2020 avec l'importation de ce lot de 600 ruches contaminées. On imagine tous en métropole "le premier cas" . Mais il pourrait y avoir une configuration similaire massive avec l'importation d'essaims vent d'Espagne ou d'ailleurs. Les OVS seraient complètement dépassés et trouver des pièges à PCR serait aussi difficile que de trouver des masques au debut du COVID.
- Un dernier point parfois signalé dans d'autres conférences, concerne l'origine génétique européenne de nos abeilles et non africanisées comme aux USA. Est que génétiquement (le PCR est d'origine africaine) notre abeille serait encore moins préparée à lutter contre le PCR?
Cet messge d'anticipation nous alerte encore une fois sur ce fléau et les explications avec images, vidéos et astuces de recherche du PCR dans les ruches sont vraiment très formateurs.
La FREDON BFC et la FRGDS ont organisé un webinaire sur la version 2024 du plan national de lutte contre le FA.
Ci joint le lien de visualisation.
Temps forts (19mn à 1h24) avec l'expérience de David Philippart du Calvados ( 10000 nids!) pour une destruction plus raisonnée des nids secondaires, et le vétérinaire Etienne Calais qui insiste sur un piégeage printanier responsable et sélectif et l'efficacité des harpes électriques en saison. Les questions réponses sont intéressantes aussi à la fin.
On vous rappelle le lien pour l'autoconstruction des harpes électriques ICI.
Le plan national de lutte contre le frelon asiatique à pattes jaunes est porté par GDS France et FREDON France (fédérations nationales des organismes à vocation sanitaire respectivement dans le domaine animal et végétal) réunis dans le cadre de l’Association Française Sanitaire et Environnementale (AFSE).
La Côte d'or est passée cette année en infestation moyenne (150 nids en 2022, 400 en 2023).
Quarante cinq apiculteurs du 21 avec 100 pièges type ROBIDA, commandés par le GDSA21, se sont inscrits dans un piégeage printanier responsable avec un suivi des pièges, géré par le GDSA21.
Comme les années précédentes, les 707 communes de Côte d'Or ont été informées de l'invasion avec des consignes de recherche des nids primaires à toute la population.
Un numéro d'appel est encore disponible cette année au 06 46 65 13 46, notamment pour la gestion des nids secondaires proches des ruchers.
La protection des ruchers est capitale avec harpes, muselières simples ou plus élaborées (tubes) et porte d'entrée anti-frelon en Automne.